Etre son propre "guérisseur"

 Quelques réponses aux questions que l'on peut se poser à ce sujet .

 

Est-il nécessaire d'être croyant pour être guérisseur  sans renoncer à sa propre conviction ? 

L'Amour qui est en nous est capable de nous assurer un état d'équilibre mental. Il peut aussi régénérer, rétablir un équilibre physique, voire guérir. Par exemple, un regard bienveillant, rassurant est toujours apaisant. 

 

 Qu'est-ce qui permet d'affirmer cela sans faire une quelconque allusion au Divin, au Tout ? 

La chaleur d'une main sincèrement tendue est souvent déjà, par le réconfort qu'elle procure, un facteur de soulagement.

En effet,  La foi en soi et en la vie est un catalyseur et amplificateur de ses propres ressources. Avoir foi en cet Amour qui est en soi, en cette capacité, libère de l'énergie. Une énergie réparatrice, une énergie apaisante qui entre en résonnance avec la partie à soigner.  

   

Quelle est l'énergie qui met en adéquation le placébo et la guérison ?

Un placébo suffit parfois à enrayer un processus dégradant de tel ou tel organe déficient.

La foi en le médecin qui l'a prescrit, la reconnaissance de sa compétence, la manière dont il le recommande, et la confiance, que l'on accorde  à ce médicament.

Inversement, quelqu'un qui ne s'aime pas, se dénigre, s'injurie à la moindre occasion, s'en veux, se reproche, a une grande et même très grande influence sur son corps. S'il est possible de dégrader son corps ou une partie, par la puissance sournoise de son esprit, son manque d'Amour et de considération pour sa personne, cet Amour qui sait faire tant de bien en soi et autour de soi, peut contribuer à la guérison. Bien entendu, cette aide intérieure a ses limites et l'aide médicale reste très importante.  Pourquoi après tout, ces deux démarches ne seraient-elles pas complémentaires. ?

 

Comment exprimer ces deux dons, Aimer et être libre d'Aimer ?

En prenant la vie du bon côté !

 

Cet Amour en soi peut se manifester de tant de façons et il faut bien un point départ. A la question "Qui suis-je", la réponse est "de la vie".

De cette identification va se créer une relation avec soi, qui va permettre un autre regard et la libération de cette énergie indispensable à la vie : l'Amour avec un grand A.

La vie à besoin de paix et cette paix vit déjà en soi, à sa manière. Un  grand facteur de paix est la considération que l'on s'accorde, dans la mesure où celle­-ci ne se reconnait pas supérieure ou inférieure à celle d'autrui. Ce qui permet cette considération ou de l'acquérir est la confiance en soi.

Prendre le temps de ressentir la vie en soi en est la base. Prendre conscience que cette vie a de la valeur est le premier pan de mur de sa propre confiance.  

Tout est question de la qualité du regard que l'on porte sur la vie en général et y réfléchir.

Exemple :" Je fais aussi partie de la vie et si je n'aime pas la vie, n'est-ce pas cela qui m'empêche d'avoir confiance ? "

 

"L'Amour en soi est le  guérisseur intérieur."